Quant à la mer, elle m’est liée à jamais et je ne peux la penser que comme l’océan sauvage, aux vagues violentes et aux étendues vastes et désertes des côtes malgaches de mon enfance, ou comme les récifs du Vanuatu où j’ai passé mon adolescence ; récifs sur lesquels j’ai dépensé le plus clair de mon temps à la recherche de coquillages, activité que je plaçais bien avant mes études et les relations humaines.
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Enfance…enfance…océan inventé ,toujours,jusqu’aux paris les plus insolites…pour le « retrouver » , amour ,rage ,fureur,désespérance ,enfance ,ma marge de sable noir comme le charbon de l’enfer où je brûlais de tant de façons ,enfance …où jamais je ne fus …ce que j’étais …
Je pense que l’enfance quelle qu’elle soit est ce qui nous dessine à jamais.
et elle commence par le dessin avant la parole et l’écriture ..(du moins pour ma part )
Peut-être sommes nous un flou que nous circonscrivons peu à peu d’un tracé toujours plus précis au fil du temps…. L’écriture est un dessin qui désigne autant qu’il signifie; c’est un dessein au delà du dessin qui perd le noyau d’incertitude (ou d’irréductibilité à la lecture) que contient toujours ce dernier.