Face au marasme grandissant dans lequel se trouve sa pratique et l’envahissement irréversible de son espace vital, Le Capitaine n’a d’autre issue que celle de se réfugier dans une taxinomie compulsive aporétique et sans cesse renouvelée du contenu de son atelier-étagère et dans une mise en boite aux signifiants plus ou moins maîtrisés du susdit contenu.
C’est ainsi qu’après six ans et deux mois d’occupation virtuelle et domestique, elle vous présente sa nouvelle catégorie gertrudienne : La compOSition poïetique en boîte, qui même si elle n’a pas le pouvoir de rendre ses desseins plus clairs, ni de dépasser la banalité de ses choix, a au moins l’avantage de satisfaire son goût prononcé pour le bricolage et de tirer parti de ses maniaqueries accumulatives compulsives de collections de contenants en tout genre.
JC, La Boîte des Transparences,
miroir, papier calque, papier de soie, colle, boite en métal et polycarbonate de récupération,
H : 8cm, l : 10 cm
La première CompOSition s’intitule La Boîte des Transparences.
Il s’agit d’une boîte en métal de couleur blanche à section carrée d’environ 10 cm de côté. Cette boîte est, à l’origine, un emballage pour trois paires de socquettes en coton d’une grande marque de prêt à porter, edité en série limitée à l’occasion des fêtes de Noël.
Le couvercle de la boîte est composé d’un cadre métallique et d’une paroi en polycarbonate transparent. Pour cette compOSition, un petit miroir carré est collé en position centrale au fond de la boîte et un dessin représentant le crâne de Gertrude de face a été réalisé à la colle transparente sur la surface du polycarbonate de telle manière que ce dernier exposé à la lumière, son ombre portée soit visible par projection au fond de la boîte et se superpose à l’image réfléchie dans le miroir qui peut être celle du visage du spectateur. Sur deux côtés de la boîte sont fixés des petits pliages en papier calque cousus de fil blanc et contenant chacun une série de neuf petites photographies du crâne de Gertrude imprimées sur papier de soie ; l’emplacement de ces pliages a été choisi en fonction des inscriptions sérigraphiées (marque de prêt à porter) sur la boite et qu’il était nécessaire de cacher.
N’oubliez pas
d’aller zyeuter la deuxième CompOSition chez la Rose
et de fermer vos mirettes
dans la troisième boîte chez la Noire
Une ixième composition Gertrudienne, un collector d’Os … Boulevard HOsMan ,Capitaine ….
Marasme, taxinomie, aporétique… Ah ça ! Va falloir que je les replace !
Ça c’est de l’artère, foi de crâne!
Je n’en doute pas un instant!
Trans, d’accord, mais pas encore la station MIR! (Pour se rendre dans l’Os de là)
Encore un qui confond poïétique et poétique… pfffffff…..
Je m’y mire dans votre boîte trans.
Mais c’est de la popoésie, de la popoésie plastique !