Vous avez raison; pour moi, à l’époque, se cachaient sous les ors de Klimt et la robe »prétexte » de Judith, la matière de Tapiès, les putréfactions de Beuys et les croutes de Gasiorowski. Et brutale j’étais; certains en ont fait les frais!
Je vous quitte, chère Marguerite, le devoir me pèle…
La bitumina est fille ou soeur du commandeur ou autre folâtre de Dubuffet. Peut-être a-t-elle aussi dans sa lointaine parenté une dame pompéeinne un peu recuite.
Peu importe ses origines, sans doute multiples, croisées, sédimentées,bigarrrées, sa belle noirceur me met en joie en ce premier jour de printemps.
Il faut, en effet, toujours en revenir aux origines. Cela me permet aujourd’hui de mieux saisir d’où vient Gertrude. Judith, l’or et le bitume : il y a de la sophistication, et de la préciosité associées à une forme de brutalité dans la matière épaissse, noire, opaque, visqueuse. Limbes et magma ; de l’aérien et du ténébreux, du souterrain.
Le déc-papité me plaît bien. Aléa de la frappe ou volonté du ca-papitaine, dans l’un ou l’autre cas, ces résonances papales conviennent bien à la voyageuse Gertrude.
«Pour chaque homme en son périple, il existe un thème, une mélodie qui est sienne et n’est destinée à nul autre, qui le cherche depuis sa naissance, depuis l’aurore avant les siècles, pars, hereditas mea. Comment et où la discerner ? Dans la voix des morts avant tout, dont les ossements, comme le fifre du frère assassiné, semblent parfois chanter doucement à notre oreille. Dans les quatre trésors que les morts nous lèguent et pour lesquels il n’est pas excessif de jeter sa propre vie si la vie en dehors d’eux est un astre mort: le paysage, le langage, le mythe, le rite.»
On dirait le bourreau de Béthune !
M’en voici flattée!
Peut-être faut-il mieux ne pas trop gratter le Noir au risque d’y trouver la noirceur ou quelque béance.
Mais le »recuite » me sied plutôt, cette idée que derrière la façade carbonisée couve encore une mémoire ardente ou une petite fumée jamais sans Feu.
On dirait le bourreau de Bitume !
C’est ce qui reste de Judith ???????
Bin voyons!
Tiens, tiens!
Voilà que vous allez aux sources.
Il reste encore une vague mémoire dans l’une de mes TROIS têtes
Artémisia n’y était pas allée de main morte avant J.C !
Une seule?
http://gertrude.over-blog.org/pages/Collision_Initiale-1707685.html
cliquez
Pourquoi pas avec les pieds tant que vous y êtes?
Vous avez raison; pour moi, à l’époque, se cachaient sous les ors de Klimt et la robe »prétexte » de Judith, la matière de Tapiès, les putréfactions de Beuys et les croutes de Gasiorowski. Et brutale j’étais; certains en ont fait les frais!
Je vous quitte, chère Marguerite, le devoir me pèle…
🙂
Judith …..et H….
Quel destin décapité !
Bonjour Marguerite …Que ça grouille sous le chapeau ? Oh!…il va falloir que je regarde sous mon chapeau 🙂
Ainsi incinérée sous l’âge, Gertrude s’outre-noire…
Vous oubliez Gertrude, la décapitée volontaire.
Le chapeau, voilà bien la seule fantaisie qui reste aux décapités.
Je ne veux rien savoir…. 🙂
Tout cela ne me soulage en rien.
Il faut dire que la faim pour un décpapité tient de la perversité.
C’est même le fin du fin du snobisme de la décollation, mais ça reste la faim des haricots.
Sachez que la dec-papitose molle est une affection pathologique qui atteint particulièrement les décapitées décérébrées.
Si cela se trouve le coeur est en guimauve.
C’est quoi ce pseudo de chaussée, chère Magicienne?
Seriez-vous passée des légumineuses aux casoars, chère Marguerite?
« Celui qui dans la vie, est parti de zéro
pour n’arriver à rien dans l’existence
n’a de merci à dire à personne. »
Pierre Dac
Que voilà une bonne idée!
Il me semblait bien entendre le bruit de la mer dans cette vieille calebasse de Gertrude!
La bitumina est fille ou soeur du commandeur ou autre folâtre de Dubuffet. Peut-être a-t-elle aussi dans sa lointaine parenté une dame pompéeinne un peu recuite.
Peu importe ses origines, sans doute multiples, croisées, sédimentées,bigarrrées, sa belle noirceur me met en joie en ce premier jour de printemps.
Restes de Judith après qu’elle a réglé son compte à Holopherne qui avait un petit coup dans le nez.
Il faut, en effet, toujours en revenir aux origines. Cela me permet aujourd’hui de mieux saisir d’où vient Gertrude. Judith, l’or et le bitume : il y a de la sophistication, et de la préciosité associées à une forme de brutalité dans la matière épaissse, noire, opaque, visqueuse. Limbes et magma ; de l’aérien et du ténébreux, du souterrain.
Il ne faudrait quand même pas que le sort tragique de ces personnes nous coupent la chique. Moi j’aime quand ça grouille sous le chapeau!
Eternel tourment des damnées, quête sans faim!
Le déc-papité me plaît bien. Aléa de la frappe ou volonté du ca-papitaine, dans l’un ou l’autre cas, ces résonances papales conviennent bien à la voyageuse Gertrude.
Rien que du noir à broyer sous les pas coupés….
Ô noar ode, soulage toa de ton poa, ne broa plus de noar et laisse un temps la bitul mina sur un grand reposoar.
Pas encore lu, je la découvre, extraits :
«Pour chaque homme en son périple, il existe un thème, une mélodie qui est sienne et n’est destinée à nul autre, qui le cherche depuis sa naissance, depuis l’aurore avant les siècles, pars, hereditas mea. Comment et où la discerner ?
Dans la voix des morts avant tout, dont les ossements, comme le fifre du frère assassiné, semblent parfois chanter doucement à notre oreille. Dans les quatre trésors que les morts nous lèguent et pour lesquels il n’est pas excessif de jeter sa propre vie si la vie en dehors d’eux est un astre mort: le paysage, le langage, le mythe, le rite.»
Cristina Campo – Les Impardonnables