Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur; Mais, battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur; Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté, Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté, La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.
Et voilà même qu’au cœur de la canicule, elle nous apporte la fraîcheur ! Merci J/G;
L’Os sur coussin, c’est le confort assuré….Infatiguable brodeuse vous êtes !
Pensée bucoslique :
Conter fleurette à Gertrude dans le jardin du Bel Os !
Tout est dans la tête!
Quand on est dénué de chair pour amortir….
Vous pensez à tout ! Quelle tête !!!
ça me rappelle l’étang des oies d’Auvergne au crépuscule d’été
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais, battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur;
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.
Pierre de Ronsard
(1524-1585)
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Ce n’est pas parce qu’on est que tête que l’on n’apprécie pas le confort.
Moi aussi.
Beau!