Gertrudomètre: sixième version.

 
Mécanique des
Fluides

Le Capitaine

aligne les Barres
à quatre cent cinquante pour
Sang
du Code GERTRUDE
Les fluides sont mélangés sous
 
Atmosphère controlée

 

JC, Gertrudomètre n°6,
Sang,
peinture à l’huile, peinture pour verre, encre, coton, sparadrap, verre de montre de chimie, médium, 2 x 10 x 20 cm

68 réflexions sur « Gertrudomètre: sixième version. »

  1. Mais c’est un pacte !!!!Avec qui?
    Pour ou contre certains fluides….?????????????
                    Votre »SORCIERE »….
                                                        (Hécate)

  2. Est-ce votre SANG????
                Je signe avec une plume NOIRE….de( corbeau…)
                                                                                        Hécate

  3. Non pas en réaction à ce nouveau gertrudomètre (encore que…), mais en rapport avec l’opus d’introduction, Perergrinus est heureux de vous faire partager Rêverie de Petrus Borel
    (tiens, encore un Lyonnais…)

    Tout meurt.

    Gérard

                            Le monde est un pipeur…

    Imitation de J.-C. traduction en vers de P. Corneille.

    La mort sert de morale aux fables de la vie.
    La vie est un champ clos de milliaires semé,
    Où souvent le champion se brise tout armé
    À l’unième… Or, voilà le destin que j’envie !
    Le monde est une mer où l’humble caboteur,
    Pauvre, va se traînant du cirque au promontoire ;
    Où le hardi forban croise sous l’équateur,
    Gorgé du sang du faible, et d’or expiatoire. —
    Mort, suprême bourreau !… non, plutôt vide, rien,
    Basse fosse où tout va… mort sourde au cri du lâche !
    Tous les êtres sont pairs devant ta juste hache,
                L’homme et le chien !
     
    Tous, oui ! tous, du grand œuvre, œuvre faible et pâture :
    Du détriment jaillit la reproduction
    Qui si tôt s’achemine à la destruction. —
    Naître, souffrir, mourir, c’est tout dans la nature
    Ce que l’homme perçoit ; car elle est un bouquin
    Qu’on ne peut déchiffrer ; un manuscrit arabe
    Aux mains d’un muletier : hors le titre et la fin,
    Il n’interprète rien, rien, pas une syllabe. —
    On dit l’homme, ici-bas, pèlerin aspirant :
    Soit ! mais quelle est sa Mecque ou bien son Compostelle ?
    Les cieux ?… auberge ouverte à son âme immortelle…
                Non ! le néant !
     
    Autour de moi voyez la foule sourcilleuse
    S’ameuter, du néant son haut cœur est marri. —
    Dites de ce vieux chêne où va le tronc pourri ? —
    Poudre grossir la glèbe. — Et vous, souche orgueilleuse !
    Un ogre appelé Dieu vous garde un autre sort !
    Moins de prétentions, allons, race servile,
    Peut-être avant longtemps, votre tête de mort
    Servira de jouet aux enfants par la ville !…
    Peu vous importe, au fait, votre vil ossement ;
    Qu’on le traîne au bourbier, qu’on le frappe et l’écorne…
    Il renaîtra tout neuf, quand sonnera la corne
                Du jugement !


    Rhapsodiquement vôtre !

  4. Voui…
    C’est mon Sang et mon corps.
    Je me suis coupé le doigt exprès et j’ai peint avec mon sang.
    Mais Michel Journiac a fait pire (donc mieux): il a fait du boudin avec son sang.

  5. J’en rêve et en rêverai. Merci.

    Ce morceau vous plait-il?
    Figurez-vous que depuis que j’ai découvert votre blog, j’écoute France Musique (je ne veux pas faire de pub!) dans ma voiture dans laquelle je passe, hélas, bien trop de temps; j’apprends beaucoup de choses. Hier il était question de Brahms et de Glenn Gould. J’ai écouté et me suis dit que cela vous plairait…
    Ce petit espace d’introduction dans mon blog vous est dédié, cher Perégrinus.

  6. non, non, je vous ai contrariée avec mes trucs indus…j’aime bien cette musique allemande née de passion et d’invention qui me faisait penser aux votres! C’était un compliment déguisé……………..et je me fais sermonner………..;;

  7. Serais-je donc un faux écclesiastique au bal masqué des compliments?
    Allons Hécate arrêtez de monter aux rideaux de la sacristie en écoutant la musique brutale des os qui s’entrechoquent.

  8. Je ne m’étalerai pas sur les Humidités, cher Armengol, et éviterai le sujet avec Humilité de peur de déraper dans l’Humidité, ayant l’esprit, certes Humide, mais très mal tourné.


  9. Et puisque j’ai fait mouche, sachez que vous, également, votre attention me touche. Je mets ma main devant ma bouche, car je m’en vais rejoindre ma couche (après une bonne douche) et dormir comme une souche, comme on le fait si bien aux Houches (et puis aussi au bord de l’Ouche).
    Rimarienrimailleusement vôtre.

  10. Musique brutale?….hum… oui, non, ça dépend….très undergraound, certes, mais une « entreprise  de démolition » des canons habituels; c’est une jeune fille qui m’a initiée à cela, une « rencontre »,et, comme j’ai aimé certaines choses, voila je pensais que branchée comme vous l’êtes sur votre blog décalé, ça allait bien avec…
    Je navigue, Capitaine…

  11. Naviguez…Naviguez, chère Hécate.
    Vous savez que vous êtes la Passagère de marque à bord de ce Trois-Mâts d’Enfer, Sorcière.
    Naviguons ensemble.

    Je vois avec bonheur que vous avez décoincé l’os qui bloquait votre connexion.
    J’ai cru même un moment que vous étiez fachée; j’étais déjà en larmes à l’idée de ne plus vous revoir à cause des frasques nocturne de ce satané Crâne.

  12. oui, l’os est décoincé, mais comment, ça, ça demeure un mystère!
    je ne suis point fâchée, mais c’était fort fâcheux ce caprice d’ordinateur!
    je sais que ça peut, hélas , se reproduire( il s’amuse de mes faiblesses).(Pas moi!)
       A bientôt

  13. Que diable!….Pressée à ce point de me « revoir »?
    Je découvre à l’instant un billet de La Mère Supérieure ????
    A quel sujet, exactement? Auriez-vous quelqu’écho ,rabattu par le vent?

  14. En fait si..
    Le crâne méchant c’est moi.
    Voilà:
    Ce crâne contenait une langue et pouvait chanter jadis.  (…)plus un mot à présent pour vous moquer de votre propre grimace ?.

  15. Oh! la la….j’ai beaucoup de lacunes…vous avez ,vous ,toutes les lagunes du monde!!!!
    Et quand je pense qu’un jour de fièvre, j’avais traduit un titre et texte de « CURE » de l’anglais au français!!!!Je devais êrtre très MALADE!!!!

  16. je ne suis pas aussi seule que je le pensais…ou vous dites ça pour me « consoler » un brin?
    Je viens d’avoir une micro-coupure d’ordi…si ça « saignait » cet engin, vous auriez pu « lécher »,ça aurait bien été dans le sens du  blog-au-sang !Hécate!!!!

  17. Vous ne voulez tout de même pas que j’aille lécher votre ordi sanglant (traduction simultanée: blooddy computer)  diabolique et ensorcelé de Sorcière.
    Je sens la manoeuvre pour m’envouter.

  18. PETITE ANNONCE

    Echangerais fièvre pour fièvre ,pour étude des dits -phénomènes ».
    Si le docteur Gertrude est intérèssée….mon âme et corps à la Science….

  19. OH!….pour le mettre dans le formol?…pour étudier ses battements?
    Pour ses secrets?
    OH! j’en ai le sang-bleu…Morbleu!
    Je sais plus si c’est rose, noire…..perturbée….!!!( un peu …le frisson!)


  20. Des bleus à l’âme,avec âme à votre dispositions, si vous cherchez la porte que l’on veut bien vous ouvrir. Coeur à coeur
                                                        hécate  
    on a répondu à la MERE SUPERIEURE    SUR LE FIL D4ARCHAL

                                                                                                                  

  21. Pour vous <o:p></o:p>

     Projet d’art postal  « Une bouteille à la mer » (mail art)<o:p></o:p>

    Et<o:p></o:p>

     Projet d’installation d’une oeuvre rencontre
    « Une bouteille à la mer »
    Une « oeuvre rencontre » est l’idée d’un partage simple, d’une possible rencontre à travers <st1:personname productid= »la cr←ation. En » w:st= »on »>la création. En</st1:personname> chacun de nous sommeille un créateur, son expression singulière est riche. Qu’une œuvre d’un artiste connu voisine avec celle d’un enfant ou d’un peintre amateur…. Que chacun ait une place…Chacun apporte son maillon créatif à une oeuvre collective cohérente.<o:p></o:p>

    Pour en savoir +<o:p></o:p>

    http://bouteille.a.la.mer.over-blog.com/<o:p></o:p>

  22. Alors, je récapitule (j’ai pas dit que je capitulais):
    Une Hécate rose
    Avec un Coeur bleu
    Dedans une âme rouge
    Avec des taches bleues
    Le tout enveloppé de noir

  23. Capitaine!….Mon âme ne ment pas…elle s’abstient, au cas où…
    Merci de votre compliment sur « le fil… »la perfection n’est pas …le coeur tente de dire…mais je suis sensible à votre réponse bien sûr, surtout de vous…
    Et baudelaire…demain…Nous replions nos ailes.
    Bonne nuit
        votre Hécate

  24. La perfection est juste dans la coincidence du coeur;

    « En entrant dans cette partie, mon coeur est plein d’une joie sereine, et je choisis à dessein mes plumes les plus neuves, tant je veux être clair et limpide, et tant je me sens aise d’aborder mon sujet le plus cher et le plus sympathique. »

    Baudelaire, Eugène Delacroix, Salon de 1846

  25. Baudelaire est le premier poète , qui a été « une révèlation » pour moi.Dès que j’ai pu,et,je dus attendre assez longtemps ,j’ai acheté en livre de pohe « Les fleurs du mal ».Ce vieux bouquin me suit depuis, j’y suis attachée en dépit de son usure .Très sensuré chez mes parents, mes demandes répétées, étaient déboutées:pas de mon âge!( décret des personnes bien pensantes  dont l’avis fut sollicité).
    Baudelaire était un critique acéré,il a fait beaucoup pour pour l’art,la musique( wagner).
    Cette phrase dans ses journaux intimes : »Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensiblité de chacun, c’est son génie. »

  26. Non rien vis à vis de Gertrude; juste une sensation que j’avais en vous parlant…
    Je ressens parfois les choses en empathie avec les personnes qui me parlent; mais là, ce sont peut-être mes propres projections et je me trompe sûrement.

  27. Je souffais en fait « atrocement » de ma cheville ganche, au poit de ne me déplacer qu’à peine dans l’appartement, séquelles d’une nécrose récente, et comme je pars lundi, j’étais dans une angoisse difficile .Vous l’avez ressnti, voila qui va expliquer votre intuition chère.Je suis touchée…

  28. nous n’abordons que nos rivages, et, la vague n’est jamais tout à fait semblable à la suivante, mais un bon Capitaine  a le don de lire en chacune d’elle la moindre nuance,et, c’est heureux pour qui se trouve embarquée sur ce vaisseau! Mettez-vous le cap de la « bonne espérance » Capitaine?Où bien vers des horizons plus exotiques encore?
    Vous avez une bonne boussole,au moins?

  29. Aîe!!! »sois sage ô ma douleur… »Vous voulez que je vous prête la mienne( une véritable antiquité,du reste lundi elle est du voyage, car là où je vais…)????
    Où alors, vous me prenez, moi et ma boussole,nous sommes inséparables?
    Vous avez déjà vu une Sorcière sans boussole????

  30. Je vous vois venir…

    Sauf que je vais p’tèt bin mettre le cap sur mon petit lit blanc aux rêves azurés.

    Je m’en vais compter les sorcières laineuses.

    Bonne nuit.

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