Faire peinture de Gertrude
me tiraille
me disjoint
m’écartèle
me désorganise
me décompose
car envisager Gertrude en peinture
reviendrait
à raconter les tableaux à un os mort*
sans pour autant
lui en livrer les clés
Gertrude est un os mort
un os si mort
un occis mort
un os qui mort
mais tout le contraire
d’un oxymore
n’en déplaise aux nases
JC, mars 2021, Les clés de l’Os, peinture à l’huile sur clés à tableaux, configurations et dimensions variables. Les clés à tableaux sont des petits objets en bois qui servent à garder la toile à peindre en tension sur le châssis.
Cela fait exactement treize ans et trois mois que Gertrude garde la Toile en tension avec ses fausses clés absurdes
*Encore une référence capillotractée à l’histoire de l’art, ici une allusion à la célèbre performance de Joseph Beuys
« Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort. »
J’âdooooore … Bien que ce soit un crâne d’une vâniteuse crâneuse comme dirait le nâse lâpin mort qui vînt poser ses troâs petites crottes à votre porte , juste pour vous faire ch….
Mêêê, la Fade de Nâzareth vînt réparer tout cela et Fière crâneuse tu resterâs. Nan mêêê.
Chère Indocile, je vais vous confier un secret: en vérité l’Os mort est un oxymore mais elle fait semblant d’être un pléonasme pour déplaire encore plus aux nases (quelles plaies!) et ça, ça me plait!
J’imagine la tronche des paléotologues quand, dans treize mille ans et trois mois, ils voudront reconstituer la bouille lascauïde de Gertrude !
C’est vrai qu’ici on est pas très loin du né en dental mais avec Gertrude on ne saura jamais si on est dans le pré historique ou le post à histoires, quel casse-tête! (en os).
Combien de pièces ce puzzle Gertrude ? Sont-elles comestibles ?
Cher Basile vous ne pouvez compter que sur vous-même pour en croquer.
Et le lièvre de Dürer ?
C’est un peu Dur comme question.
Casse-tête du Cos C’os rrèzien.
Nuance: c’est un parigOs néo corps rrézien.
:-))
C’est en gardant les clés
de tous nos chats si nases
qu’on sèm’ l’ambiguïté
des jeux achondroplases…
(6 pieds, poil au nase !)
Et oui les achondroplasiques ne jettent rien, sachez-le, poil au bonnet (d’Anne)
« Comment expliquer un lièvre un tableau mort. »
C’est pour cela que c’est Duraille. Vous avez oublié le A comme Albrecht.
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