Les sept fleurs tombées de l’Ètait

 

 

 

ÉTAIENT

sept fleurs orgueilleuses

sur une fière orchidée.

Leur temps suspendu

m’avait convaincue de leur immortalité.

Les perfides tombèrent une à une

dans un léger froissement.

Je les récoltai et les aplatissai

entre les pages d’un livre d’art.

Piégées, elles ne purent que livrer

leurs replis

à l’illusion du

PRÉSENT.

 

 

img_6532.jpgimg_6535.jpg

 

img_6540.jpgimg 6529

 

img_6534.jpgimg_6542.jpg

 

img_6526.jpg

JC, aout 2013, Mine de plomb, sanguine et crayon de couleur sur papier

(toujours dans le petit carnet vénitien de Marguerite),

12 x 17 cm

 

 

Cela fait cinq ans et huit mois que Gertrude est en ligne,

mais Gertrude et Gertrude Rose hésitent encore :

Nature ou Culture ?

 

 

14 réflexions sur « Les sept fleurs tombées de l’Ètait »

  1. Pas si perfides que ça les malines qui se laissent ainsi saisir sous toutes leurs coutures : dessus-dessous, de trois-quart, en couleur, en noir et blanc … Mes hommages présents et à venir à l’excellente jardinière de croquis.

    En cet fin d’était, de son côté,  Marguerite va tout prochainement tenter de moissonner encore quelques belles reliques vénitiennes en souhaitant qu’elles viennent nourrir son présent grossi aujourd’hui d’une année de plus. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *