On ne fait pas d’Amer sans casser des Os

 

  Tant va le cochon à l’Os

qu’à la fin, il se casse

 

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        Je dédie cet article à ceux qui rampent silencieusement et quotidiennement dans ma Toile à la recherche des misérables lambeaux de leurs vies défaites.

 

       Ceux-là surveillent Gertrude comme la coupable idéale de leurs impuissances pathétiques ; ils guettent  le moindre commentaire susceptible de nourrir la faim insatiable de leurs paranoïas.

 

Ils impliquent mon crâne, et le rien qu’ils savent de ma personne, dans une violence qu’ils n’infligent qu’à eux-mêmes, tout en caressant le doux pelage de leurs grandes douleurs sacrées. Ils brandissent la morale comme un étendard pour mieux masquer leurs malhonnêtetés ordinaires; trouvant, dans mes jeux, prétextes à leurs perversités, ils lâchent discrètement, çà et là, quelques perfidies enrobées de flatteries; ils croient ainsi combler le vide malodorant de leur désespoir qu’ils tapissent consciencieusement  de rancœurs et de jalousie.

 

Est-il bien nécessaire de leur expliquer en quoi mon entreprise est bien loin des vicissitudes de leur réalité ?

 

Car ceux-là sont aveugles et sourds à force de reluquer le monde par le trou béant de leurs petits nombrils, et leur ignorance à mon égard n’a d’égal que la pitié que j’éprouve à leur sujet.

 

 

       Et c’est bien habitée par ce pénible sentiment, que je leur ferai grâce de ne point les nommer.

Ils se reconnaîtront. 

 

Qu’ils se cassent... 

 

Cela fait exactement trois ans et un mois

que Gertrude est en ligne.

Pour l’occasion,

Gertrude Rose montre sa tête de cochon

et  Gertrude Noire vous offre un verre.

 

28 réflexions sur « On ne fait pas d’Amer sans casser des Os »

  1. Waouw ! Vlan ! Paf !

    Je passais, juste avant d’aller casser la gueule à Morphée… Il va se prendre une de ces roustes cette nuit !

     

    La pitié… Je ne saurais trouver plus grand mépris – aussi pénible soit-il à endurer – à adresser aux vils et aux fourbes (dont je ne sais strictement rien concernant les ceux et ceusses impliqués dans cette dédi-casse, dont même ce salop d’Amer ne pourrait se sortir indemne).

    Mais vous le savez déjà Bel Os de ma Plaie…

     

  2. La pitié (si j’Os(e) la comparaison) c’est comme les intoxications: il faut vomir un bon coup et après ….

    Et puis non, j’hésite à cause de l’odeur pestilentielle….

  3. C’est vrai que garder le truc risque de vous ronger les intérieurs et vous cultiver des mycoses culpabilisantes au fond de l’épigastre.

    Mais je pense que les miasmes vont bientôt sortir furtivement du bois.

  4. Les seuls nombrilistes que j’admets sont les nombrilistes hélicoïdaux, par contre les trapézoïdaux m’intéressent un peu moins.

    Émile quel plaisir de vous voir dans ma Toile! J »en ai le bulbe tout spiralé.

  5. Certes les modalités de la morale changent selon les époques, mais ceux qui la brandissent appartienent toujours à la même espèce, une espèce qui se reproduit particulièrement bien et surtout à notre époque, une espèce qui est loin d’être en danger d’extinction…

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