Os et Tatou font la paire.


Gertrude a toujours rêvé d’un membre inférieur avec lequel elle partirait en goguette dans ses petites socquettes1

Voici donc Os et Tatou, l’haleine2 dans les chaussettes, dans les voies impénétrables3 du lard pour une partie de jambes4 en l’air où elles pourront collectionner saints5 et queues (cher Tatou n’y voyez là aucun mâle6).

  • 1- En souvenir des petites socquettes blanches que la Crâneuse portait enfant lors de ses séjours en métropole (preuve ici-bas).
  • 2- À pas feutré.
  • 3- Mais cousues de fil blanc.
  • 4- « Ça leur fait une belle jambe » dernier sujet donné par l’éminente Professeure H. Pour prouver ici que la Crâneuse est une bonne élève attentive, sérieuse et appliquée.
  • 5- Je ne vous présente plus Ste G. la tête en os en horreur de saint tété. St J. , quant à lui, est Junien un saint véritable, ermite retiré dans la forêt limousine à ne pas confondre avec Ste Juju la termite crâneuse dans son moulin limousin.
  • 6- Ceci est une œuvre féministe bien que genrée et quelque peu cochonne.

    JC, novembre 2022, Os et Tatou font la paire (collection particulière), paire de socquettes en coton taille 27, laine feutrée, fil. Chaque élément : 13 x 23 cm.

    Cela fait quatorze ans et onze mois
    que Gertrude
    marche sur la Toile
    avec ou sans les pieds


     

     

 

12 réflexions sur « Os et Tatou font la paire. »

  1. Chers interlocuteurs, je vous livre ici des extraits des excellents messages adressés à la Crâneuse par l’éminente professeure H. heureuse propriétaire de l’oeuvre ci-dessus:

    « Mais que vous êtes choupinettes dans vos blanches socquettes!
    Soudain, je regarde d’un autre œil celles qu’un gentil livreur a déposées dans ma boîte aux lettres. Elles en ont fait du chemin depuis la tour Eiffel!
    Bien entendu, tu valides et dépasses les compétences attendues avec ces belles parties de jambes à l’air.
    Je m’inquiète toutefois pour Gertrude : Aurait elle la malléole sensible? Un syndrome du canal tarsien? Les chevilles qui enflent? Quoi qu’il en soit, que ces rembourrages laineux et à queue lui permettent de poursuivre sans douleur son Odyssée spirite!
    (…) Quelle étrange cérémonie que ce rituel tatouesque. Une sorte de résurrection estivale de la bête, l’assomption du fossile avec procession de jeunes filles aux pieds (presque) nus!
    « On le pince par la tête
    On le pince par la queue
    On le montre à ces messieurs
    Ces messieurs nous disent
    Trempez le dans l’huile
    Trempez le dans l’eau…
    (NB : Un tatou à l’huile c’est plus difficile mais c’est bien plus beau qu’un tatou à l’eau).
    Comme quoi cet animal était bien destiné à faire une grande carrière dans Lard. »

    Et comme dans son insatiable curiosité intellectuelle possédée et décuplée par l’Esprit de Noël, la professeur H n’est jamais à court d’expérimentations plastiques nouvelles, elle s’est empressée d’enfiler ses nouvelles petites socquettes blanches (à l’haleine en-dessous) sur les branches du sapin et à la proximité brulante de boules (que va penser le pieux Père Noël?…) pour les rétro-éclairer à la guirlande. Et là , Sainte Fée électricité et la magie de Noël opérant, je lui laisse l’expression de son ravissement:
    « Magie de Noël!
    Voici venu le temps de la Révélation et de la Lumière : une
    radiographie des pieds de Gertrude qui cache décidément
    un vrai trésor dans ses bas de laine. »

    Et allusion aux boules (je me dégage de toute responsabilité…):

    « Toutes ces garnitures mettent Gertrude Rose en appétit.
    Elle a les stigmates dans les talons. »

    La suite au prochain épisode car Gertrude ne manquera pas un de ces jours de publier un article spécial sur les merveilleux échanges gertrudiens et tatouesques entre la professeur H et la Crâneuse.

  2. Chers interlocuteurs voici le dernier message de la Professeure H à la Crâneuse (à croire qu’elle préfère les chemins de traverses aux routes directes pour arriver en ces lieux):

    « Je suis particulièrement honorée, chère amie, que mes commentaires trouvent place dans votre journal intime partagé dont la profondeur, décidément, est insondable. Tant d’os Mose et d’os Cillations fertiles entre entre os Tréiculture et os Tensoir me ravissent. Comme je le disais il y a peu à votre capitaine, vous et vos interlocuteurs êtes les esprits malins indispensables de la blogosphère, les os Téopathes du net en quelque sorte. Souffrant d’arthrose cervicale, je sais de quoi je parle. C’est donc avec un grand plaisir que je mimi scie à petits pas feutrés dans vos échanges. Afin de poursuivre cette fructueuse collaboration, je ne manquerai pas de vous faire parvenir prochainement des nouvelles empaquetées de l’os séant indien. Présentement, je retourne à la tâche qui m’incombe en cette fin de semestre : corriger quelques paquets de copies estudiantines ».
    Bien à vous,

    P. H.

    1. Un peu de patience (règle d’or en ce lieu) et vous aurez bientôt quelques révélations (dans les limites d’une certaine confidentialité) sur les échanges pédagogiques entre la professeure H. (qui est une vraie personne et une vraie professeure) et votre Crâneuse.

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