Mais la mer est humide à toute heure, mon cher Vincent, à moins d’être Morte.
Bon, je reconnait que la réponse est facile, mais beaucoup moins louche que celle que mon os mal tourné me dictait en première marée et sur laquelle vous auriez fondu comme un cabot sur un nonosse.
… mais, dites, votre frise vous la vendez au mètre à des pirates ? Sur Internet, ça marche… J’me vois bien avec ça sur le front…, manque l’oeillère et le crochet… mais, grâce à vous, ça viendra !
Vous êtes acheteur? Mais bien sur, à vous je vous l’offre…
Quant au crochet je veux bien: si je mets ma main au Feu, je veux bien un crochet à la place, mais le truc sur l’oeil, non merci, pas de blague Marine SVP.
À propos de ‘camera oscura’, rien de plus émouvant que la première et indécise, mais ô combien significative (ou signifiante, merci Godard !) photo de Nicéphore… (Nadar, c’est déjà trop tard !)
D’autant plus émouvant quand on sait qu’une photographie est une empreinte, empreinte de la lumière d’un instant et d’un ça-été. Bien sur, encore plus sur les plus anciennes, comme sous les doigts le creux laissé sur le papier de l’écriture d’une personne disparue; j’ai ainsi retrouvé, cet été, une carte postale écrite par mon grand-père à sa soeur, quand il avait vingt ans. La carte: un daguérréotype le représentant habillé en arabe, car à l’époque, il était mineur en Mauritanie.
Laissez moi réfléchir aux modalités de ce marché pour reprendre votre expression… Mais je crains que ma petite frise soit un peu trop courte pour la circonférence de votre crâne intéllo.
Depuis que j’ai vu, à point d’heure, décoller subeptricement, un vieux ‘Rimbaud’ d’Ernest Pignon Ernest, qui ornait le mur d’en face, pour être revendu, comment et à quel prix, aux ‘States’, je suis prêt, gratuitement, à beaucoup de sacrifices…
Je ne vous ai pas traité d’hydrocéphale mais je ne me prononcerai pas pour l’instant sur l’honnêteté de vos propositions de maquignon…
Ceci dit, votre demande m’a tellement surprise que j’en ai oublié de vous demander de quelle frise il s’agissait, la brodée ou la tamponnée.
Cela suscite chez moi diverses tentations (qui ne sont pas antonines, rassurez vous) et je dois, sans vouloir me répéter à l’excés, prendre un peu de temps pour interroger mes escaliers en matières grises et mes esprits animaux; je pense en particulier à l’un deux, impulsif et cornu, qui me pousserait bien dans quelques voies déraisonnables si je le laissais faire….
Sans compter que les deux réalisations susdites sont bien modestes, peut-être trop pour en faire l’offrande.
Frise ? Simplement ce chapelet d’îles dites frisonnes, à vaches du même nom, qui étalent leurs moulins z’à vent et leurs plages au sable blanc comme une peau de Batave privé(e) de soleil, depuis Den Helder, sinistre port de guerre, sans guerre, au nord des Pays-Bas, jusqu’au sud du Danemark. Vaut le détour…, mais pour qui ? Pour le reste, ma requête est honnête comme celle d’un (rare) maquignon qui l’est, s’il en est, et le tout selon votre gré. Avant de vous connaître j’étais, dit-on, ce qu’on appelle un ‘honnête homme’.
Fi, l’imbécile qui ne pense qu’à sa Frise alors que, précautionneusement, vous évoquez vos ouvrages d’art ! Alors, en repentance, je vous accorde le plaisir du choix… Après tout – et surtout avant – la créatrice, c’est vous. Et puis le choix de l’autre est toujours un petit signe qui, même vous échappant, s’offre à vous.
Vous esquivez ou vous me menez en esquif sur des rivages lointains et inconnus peuplés de bêtes étranges…
Allez je me jette à l’os: comme, depuis que vous fréquentez mon sombre espace, vous êtes un homme perdu (je trouve que cela sonne moins bien que « femme perdue »), vous ne le serez pas beaucoup plus si je vous demande:
Voulez-vous participer à la performance du Jeu de la Vérité?
Jeu de la vérité ?! Moi, si pirandellien, tchékovien, voire même plus tragiquement stringbergeois – est-ce ainsi qu’on dit ? Et puis, je déteste tant, depuis l’enfance, ces jeux auxquels on joue, gagne et surtout perd…, mais quoi donc, à propos. Alors pour vous, je répondrai…
Franchement, je préfère la ‘macchina da caffè’ à la machine à affranchir (le courrier), alors, bon pour le café… et avec plaisir, merci. Un petit bout de septembre me verra parisien…
Oh, les passages, je les connais un peu, vieux ‘paysan de Paris’, malgré tout ! (Merci, Louis Aragon !) Par ailleurs, vous craindriez ma déception ?! À quel titre donc ?
Non, je ne crains rien; c’était juste une réflexion non pas sur le titre mais juste au chapitre de la sagesse.
Je ne maitrise pas mon degré de sagesse ou de non sagesse, ou du moins ce que je projette aux autres dans la vraie vie; pas dans celle-ci, la virtuelle, qui ne laisse rien paraitre de mes handicaps timidico-émotifs; dire si je suis sage ou pas sage relève chez moi d’une totale incapacité.
Bon, je m’embrouille et je ne sais pas si vous me comprenez.
Je ne voudrais pas perdre certains de mes interlocuteurs avec qui j’ai beaucoup de plaisir à converser 🙂
Il faut bien avoir quelques conversations stupides pour être surs d’être intelligents! Le pire c’est ceux qui tiennent des propos stupides et qui se croient intelligents.
Et puis je ne sais lequel de nous deux a commencé à tenir des propos stupides en se pensant intelligent, et celui qui a commencé à trouver cela stupide parce qu’il était inteliigent…
Lorsque nous tombons nous participons de la chute, en avant et vers un ailleurs incertain… quelques fractions de seconde, en vérité, rarement plus, bien qu’elles puissent nous sembler une éternité.
Je crois, cher Ami i2, qu’après une journée laborieuse, la Ronchon, vidée de chez Vide, que je suis va se contenter du film J & G, sans autre participation que virtuelle mais avec rétroéclairage intégré.
Si Brandon Chonchon à participé au film de J & B, ce n’est pas sans raison, et bien qu’ignorant la suite d’événements qui l’ont conduit à ce retrouver là, nous ne pouvons qu’admettre sa présence dans le film de J & B dont j’ai oublié le titre et qui à la fois déconcerte et nous laisse face à un vide.
Je suis le moins que tout, le supposé autre d’un commun familier qui, de par sa singulière banalité, insupporte ; n’ayons pas peur des mots, ils ne mordent pas (en général), un vide.
Quelle os-tination ! Mais est-ce vraiment de l’os très ‘hi’ culture ? (???)
Je préfère avoir un QI d’huitre que d’avoir un os hip-hop.
Voyez, cher Vincent, comment vous arrivez à me faire dire nain porte quoi!
Je constate au passage que mes petits articles os-tréicoles vous font toujours revenir toujours de bon matin. 🙂
J’aime en effet me promener dans les parcs à huit heures quand la mer est encore humide…
ça ressemble à ces rubans pour attraper les moustiques et les mouches
Moi, j’y vois plutôt un film ‘noir’ sur un banc de montage… Oh, projections !
Mais la mer est humide à toute heure, mon cher Vincent, à moins d’être Morte.
Bon, je reconnait que la réponse est facile, mais beaucoup moins louche que celle que mon os mal tourné me dictait en première marée et sur laquelle vous auriez fondu comme un cabot sur un nonosse.
J’ai toujours trouvé ce matériau attachant.
Vous vous souvenez?
http://gertruderosecelavi.over-blog.com/article-gertrude-qui-colle-45181112.html
Croyez-moi, quand on commence à voir de tels films se dérouler….
Mais tant que vous restez dans ma salle obscure….
Vous voulez dire ‘camera oscura’ !?
… mais, dites, votre frise vous la vendez au mètre à des pirates ? Sur Internet, ça marche… J’me vois bien avec ça sur le front…, manque l’oeillère et le crochet… mais, grâce à vous, ça viendra !
L’éternelle boite de nuit!
Vous êtes acheteur? Mais bien sur, à vous je vous l’offre…
Quant au crochet je veux bien: si je mets ma main au Feu, je veux bien un crochet à la place, mais le truc sur l’oeil, non merci, pas de blague Marine SVP.
Je savais que vous étiez un brin pirate.
À propos de ‘camera oscura’, rien de plus émouvant que la première et indécise, mais ô combien significative (ou signifiante, merci Godard !) photo de Nicéphore… (Nadar, c’est déjà trop tard !)
Vous me l’offrez ?! Convenons du marché : quand et comment me livrez-vous ? Je prends les frais à charge.
D’autant plus émouvant quand on sait qu’une photographie est une empreinte, empreinte de la lumière d’un instant et d’un ça-été. Bien sur, encore plus sur les plus anciennes, comme sous les doigts le creux laissé sur le papier de l’écriture d’une personne disparue; j’ai ainsi retrouvé, cet été, une carte postale écrite par mon grand-père à sa soeur, quand il avait vingt ans. La carte: un daguérréotype le représentant habillé en arabe, car à l’époque, il était mineur en Mauritanie.
Laissez moi réfléchir aux modalités de ce marché pour reprendre votre expression… Mais je crains que ma petite frise soit un peu trop courte pour la circonférence de votre crâne intéllo.
Depuis que j’ai vu, à point d’heure, décoller subeptricement, un vieux ‘Rimbaud’ d’Ernest Pignon Ernest, qui ornait le mur d’en face, pour être revendu, comment et à quel prix, aux ‘States’, je suis prêt, gratuitement, à beaucoup de sacrifices…
Intelloe, vous-même…, même par Roumaine ! Merde alors !
Vous présumez donc qu’en échange, je vais vous demander quelques rites sacrificiels d’usage…
Vous présumez donc bien!
Mais cela ne vous coutera pas un rond de chapeau, je vous le garantis.
Restez poli… C’était un compliment.
Non, Madame, je n’ai pas un grosse tête et mon marché est honnête, foi de chevillard !
Je ne vous ai pas traité d’hydrocéphale mais je ne me prononcerai pas pour l’instant sur l’honnêteté de vos propositions de maquignon…
Ceci dit, votre demande m’a tellement surprise que j’en ai oublié de vous demander de quelle frise il s’agissait, la brodée ou la tamponnée.
Cela suscite chez moi diverses tentations (qui ne sont pas antonines, rassurez vous) et je dois, sans vouloir me répéter à l’excés, prendre un peu de temps pour interroger mes escaliers en matières grises et mes esprits animaux; je pense en particulier à l’un deux, impulsif et cornu, qui me pousserait bien dans quelques voies déraisonnables si je le laissais faire….
Sans compter que les deux réalisations susdites sont bien modestes, peut-être trop pour en faire l’offrande.
Je vous écris bientôt en underground.
Frise ? Simplement ce chapelet d’îles dites frisonnes, à vaches du même nom, qui étalent leurs moulins z’à vent et leurs plages au sable blanc comme une peau de Batave privé(e) de soleil, depuis Den Helder, sinistre port de guerre, sans guerre, au nord des Pays-Bas, jusqu’au sud du Danemark. Vaut le détour…, mais pour qui ? Pour le reste, ma requête est honnête comme celle d’un (rare) maquignon qui l’est, s’il en est, et le tout selon votre gré. Avant de vous connaître j’étais, dit-on, ce qu’on appelle un ‘honnête homme’.
Fi, l’imbécile qui ne pense qu’à sa Frise alors que, précautionneusement, vous évoquez vos ouvrages d’art ! Alors, en repentance, je vous accorde le plaisir du choix… Après tout – et surtout avant – la créatrice, c’est vous. Et puis le choix de l’autre est toujours un petit signe qui, même vous échappant, s’offre à vous.
Vous esquivez ou vous me menez en esquif sur des rivages lointains et inconnus peuplés de bêtes étranges…
Allez je me jette à l’os: comme, depuis que vous fréquentez mon sombre espace, vous êtes un homme perdu (je trouve que cela sonne moins bien que « femme perdue »), vous ne le serez pas beaucoup plus si je vous demande:
Voulez-vous participer à la performance du Jeu de la Vérité?
Il y en a déjà eu cinq et cela se déroule ainsi:
http://gertrude.over-blog.org/article-le-jeu-de-la-verite-n-4-48502069.html
Je suis très bêtement pragmatique, et là vous venez de me coller le nez dans mon petit nombrilisme.
Cela frise l’insolence, mais je n’en attendais pas moins de vous.
Pour vous punir, je vous offrirai donc une frise confectionnée par mes petites mains et vous serez obligé de l’accrocher dans un petit coin.
Jeu de la vérité ?! Moi, si pirandellien, tchékovien, voire même plus tragiquement stringbergeois – est-ce ainsi qu’on dit ? Et puis, je déteste tant, depuis l’enfance, ces jeux auxquels on joue, gagne et surtout perd…, mais quoi donc, à propos. Alors pour vous, je répondrai…
À vous de voir….
C’est un Je où on ne gagne rien, même pas une frise, même pas un frisotis, mais surtout, surtout, on ne perd jamais.
Étudiez en donc l’en-jeu.
Que voulez-vous, je lis dans le JEU, un JE, mon JE, soumis à l’Underground de lui-même ! C’est combien la consultation ?
Gertrude rase gratis mais ne fournit pas le divan.
Un barbier sans sébile, en quelque sorte…, quant au divan, transgressons, transgressons, que diable !
Une Gertrude avec le rasoir entre les dents sur un canapé sans cédille, brrrrrrrrrrr……..
Je pourrais comprendre que cela vous fasse peur…
Oubliez mes propositions malhonnêtes et vaseuses.
Contentons-nous d’aller boire un café un de ces jours; à moins que vous ne préfériez que je vous envoie quelques frises par la poste.
Franchement, je préfère la ‘macchina da caffè’ à la machine à affranchir (le courrier), alors, bon pour le café… et avec plaisir, merci. Un petit bout de septembre me verra parisien…
Les vrais parisiens sont toujours de passage.
Vous le regretterez peut-être…. 🙂
Je ne suis pas un ‘vrai’ parisien… et, de plus, pas sage du tout !
Qu’est-ce qu’un vrai parisien, d’abord?
À Paris il y a des passages et des pas sages (moi je suis très sage, vous serez déçu), et plein de gens de passage sages et pas sages.
Oh, les passages, je les connais un peu, vieux ‘paysan de Paris’, malgré tout ! (Merci, Louis Aragon !) Par ailleurs, vous craindriez ma déception ?! À quel titre donc ?
Non, je ne crains rien; c’était juste une réflexion non pas sur le titre mais juste au chapitre de la sagesse.
Je ne maitrise pas mon degré de sagesse ou de non sagesse, ou du moins ce que je projette aux autres dans la vraie vie; pas dans celle-ci, la virtuelle, qui ne laisse rien paraitre de mes handicaps timidico-émotifs; dire si je suis sage ou pas sage relève chez moi d’une totale incapacité.
Bon, je m’embrouille et je ne sais pas si vous me comprenez.
Je ne voudrais pas perdre certains de mes interlocuteurs avec qui j’ai beaucoup de plaisir à converser 🙂
Excusez, il est des questions stupides que l’on ne devrait jamais poser.
Il faut bien avoir quelques conversations stupides pour être surs d’être intelligents! Le pire c’est ceux qui tiennent des propos stupides et qui se croient intelligents.
Et puis je ne sais lequel de nous deux a commencé à tenir des propos stupides en se pensant intelligent, et celui qui a commencé à trouver cela stupide parce qu’il était inteliigent…
Ayant déjà affronté le risque du ‘virtuel’, ne prenons pas, de plus, celui du méta-langage, cela pourrait devenir lassant…
Vous êtes bien sombre, ce suaire…
À plus tard, cher Vincent.
Bonsoir ! Mes bagages m’appellent…
Vous me direz donc quand vous trainerez ces derniers jusqu’à Paname.
À bientôt.
Lorsque nous tombons nous participons de la chute, en avant et vers un ailleurs incertain… quelques fractions de seconde, en vérité, rarement plus, bien qu’elles puissent nous sembler une éternité.
Cela dépend si c’est une chute de papier ou une chute d’os.
Mais si! Mais si! C’est important: « Nous tombons » ça a plus d’impact que » je tombe »
Pour une expo chez Iris Clert?
…nul n’est tenu! 🙂
Je crois, cher Ami i2, qu’après une journée laborieuse, la Ronchon, vidée de chez Vide, que je suis va se contenter du film J & G, sans autre participation que virtuelle mais avec rétroéclairage intégré.
Je n’ai pas peur des mots, je n’ai pas peur des maux, je n’ai pas peur de Krapo, le Vide, par contre…
@pluche Ami, au prochain @pluchage de bavette funambule en suspension.
Ah bas ! boujours le film d’horreur. 🙂
Vous savez bien que c’est le spectateur qui fait le tableau!
Voilà, mais l’auteur a-il une part de responsabilitée ?
L’auteur se dégage de toute responsabilité sur les dégats collatéraux.
Qui est « nous » ? une idée, du vent…
Le vide est une invitation…
A tous les possibles…
Si Brandon Chonchon à participé au film de J & B, ce n’est pas sans raison, et bien qu’ignorant la suite d’événements qui l’ont conduit à ce retrouver là, nous ne pouvons qu’admettre sa présence dans le film de J & B dont j’ai oublié le titre et qui à la fois déconcerte et nous laisse face à un vide.
Je suis le moins que tout, le supposé autre d’un commun familier qui, de par sa singulière banalité, insupporte ; n’ayons pas peur des mots, ils ne mordent pas (en général), un vide.
@pluche