Visa de ses jours

 

 

 

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À force de renouveler

le permis de séjour de Gertrude,

Le Capitaine pourrait bien

se retrouver aux frontières du vide

 

 

 

44 mois de web

 

 

62 réflexions sur « Visa de ses jours »

  1. Je préfère avoir un QI d’huitre que d’avoir un os hip-hop.

     

    Voyez, cher Vincent, comment vous arrivez à me faire dire nain porte quoi!

    Je constate au passage que mes petits articles os-tréicoles vous font toujours revenir toujours de bon matin. 🙂

  2. Mais la mer est humide à toute heure, mon cher Vincent, à moins d’être Morte.

     

    Bon, je reconnait que la réponse est facile, mais beaucoup moins louche que celle que mon os mal tourné me dictait en première marée et sur laquelle vous auriez fondu comme un cabot sur un nonosse.

  3. … mais, dites, votre frise vous la vendez au mètre à des pirates ? Sur Internet, ça marche… J’me vois bien avec ça sur le front…, manque l’oeillère et le crochet… mais, grâce à vous, ça viendra !

  4. Vous êtes acheteur? Mais bien sur, à vous je vous l’offre…

    Quant au crochet je veux bien: si je mets ma main au Feu, je veux bien un crochet à la place, mais le truc sur l’oeil, non merci,  pas de blague Marine SVP.

    Je savais que vous étiez un brin pirate.

  5. À propos de ‘camera oscura’, rien de plus émouvant que la première et indécise, mais ô combien significative (ou signifiante, merci Godard !) photo de Nicéphore… (Nadar, c’est déjà trop tard !)

  6. D’autant plus émouvant quand on sait qu’une photographie est une empreinte, empreinte de la lumière d’un instant et d’un ça-été. Bien sur, encore plus sur les plus anciennes, comme sous les doigts le creux laissé sur le papier de l’écriture d’une personne disparue; j’ai ainsi retrouvé, cet été, une carte postale écrite par mon grand-père à sa soeur, quand il avait vingt ans. La carte: un daguérréotype le représentant habillé en arabe, car à l’époque, il était mineur en Mauritanie.

  7. Depuis que j’ai vu, à point d’heure, décoller subeptricement, un vieux ‘Rimbaud’ d’Ernest Pignon Ernest, qui ornait le mur d’en face, pour être revendu, comment et à quel prix, aux ‘States’, je suis prêt, gratuitement, à beaucoup de sacrifices…

  8. Je ne vous ai pas traité d’hydrocéphale mais je ne me prononcerai pas pour l’instant sur l’honnêteté de vos propositions de maquignon…

    Ceci dit, votre demande m’a tellement surprise que j’en ai oublié de vous demander de quelle frise il s’agissait, la brodée ou la tamponnée.

    Cela suscite chez moi diverses tentations (qui ne sont pas antonines, rassurez vous) et je dois, sans vouloir me répéter à l’excés, prendre un peu de temps pour interroger mes escaliers en matières grises et mes esprits animaux; je pense en particulier à l’un deux, impulsif et cornu, qui me pousserait bien dans quelques voies déraisonnables si je le laissais faire….

    Sans compter que les deux réalisations susdites sont bien modestes, peut-être trop pour en faire l’offrande.

    Je vous écris bientôt en underground.

  9. Frise ? Simplement ce chapelet d’îles dites frisonnes, à vaches du même nom, qui étalent leurs moulins z’à vent et leurs plages au sable blanc comme une peau de Batave privé(e) de soleil, depuis Den Helder, sinistre port de guerre, sans guerre, au nord des Pays-Bas, jusqu’au sud du Danemark. Vaut le détour…, mais pour qui ? Pour le reste, ma requête est honnête comme celle d’un (rare) maquignon qui l’est, s’il en est, et le tout selon votre gré. Avant de vous connaître j’étais, dit-on, ce qu’on appelle un ‘honnête homme’.

  10. Fi, l’imbécile qui ne pense qu’à sa Frise alors que, précautionneusement, vous évoquez vos ouvrages d’art ! Alors, en repentance, je vous accorde le plaisir du choix… Après tout – et surtout avant – la créatrice, c’est vous. Et puis le choix de l’autre est toujours un petit signe qui, même vous échappant, s’offre à vous. 

  11. Vous esquivez ou vous me menez en esquif sur des rivages lointains et inconnus peuplés de bêtes étranges…

    Allez je me jette à l’os: comme, depuis que vous fréquentez mon sombre espace, vous êtes un homme perdu (je trouve que cela sonne moins bien que « femme perdue »), vous ne le serez pas beaucoup plus si je vous demande:

    Voulez-vous participer à la performance du Jeu de la Vérité?

    Il y en a déjà eu cinq et cela se déroule ainsi:

    http://gertrude.over-blog.org/article-le-jeu-de-la-verite-n-4-48502069.html

     

     

  12. Je suis très bêtement pragmatique, et là vous venez de me coller le nez dans mon petit nombrilisme.

    Cela frise l’insolence, mais je n’en attendais pas moins de vous.

    Pour vous punir, je vous offrirai donc une frise confectionnée par mes petites mains et vous serez obligé de l’accrocher dans un petit coin.

     

  13. Jeu de la vérité ?! Moi, si pirandellien, tchékovien, voire même plus tragiquement stringbergeois – est-ce ainsi qu’on dit ? Et puis, je déteste tant, depuis l’enfance, ces jeux auxquels on joue, gagne et surtout perd…, mais quoi donc, à propos. Alors pour vous, je répondrai…

  14. Une Gertrude avec le rasoir entre les dents sur un canapé sans cédille, brrrrrrrrrrr……..

    Je pourrais comprendre que cela vous fasse peur…

    Oubliez mes propositions malhonnêtes et vaseuses.

    Contentons-nous d’aller boire un café un de ces jours; à moins que vous ne préfériez que je vous envoie quelques frises par la poste.

  15. Franchement, je préfère la ‘macchina da caffè’ à la machine à affranchir (le courrier), alors, bon pour le café… et avec plaisir, merci. Un petit bout de septembre me verra parisien…

  16. Oh, les passages, je les connais un peu, vieux ‘paysan de Paris’, malgré tout ! (Merci, Louis Aragon !) Par ailleurs, vous craindriez ma déception ?! À quel titre donc ?

  17. Non, je ne crains rien; c’était juste une réflexion non pas sur le titre mais juste au chapitre de la sagesse.

    Je ne maitrise pas mon degré de sagesse ou de non sagesse, ou du moins ce que je projette aux autres dans la vraie vie; pas dans celle-ci, la virtuelle, qui ne laisse rien paraitre de mes handicaps timidico-émotifs; dire si je suis sage ou pas sage relève chez moi d’une totale incapacité.

    Bon, je m’embrouille et je ne sais pas si vous me comprenez.

    Je ne voudrais pas perdre certains de mes interlocuteurs avec qui j’ai beaucoup de plaisir à converser  🙂

  18. Il faut bien avoir quelques conversations stupides pour être surs d’être intelligents! Le pire c’est ceux qui tiennent des propos stupides et qui se croient intelligents.

    Et puis je ne sais lequel de nous deux a commencé à tenir des propos stupides en se pensant intelligent, et celui qui a commencé à trouver cela stupide parce qu’il était inteliigent…

     

     

  19. Lorsque nous tombons nous participons de la chute, en avant et vers un ailleurs incertain… quelques fractions de seconde, en vérité, rarement plus, bien qu’elles puissent nous sembler une éternité.

  20. Je crois, cher Ami i2, qu’après une journée laborieuse, la Ronchon, vidée de chez Vide, que je suis va se contenter du film J & G, sans autre participation que virtuelle mais avec rétroéclairage intégré.

     

     

  21. Si Brandon Chonchon à participé au film de J & B, ce n’est pas sans raison, et bien qu’ignorant la suite d’événements qui l’ont conduit à ce retrouver là, nous ne pouvons qu’admettre sa présence dans le film de J & B dont j’ai oublié le titre et qui à la fois déconcerte et nous laisse face à un vide. 

  22. Je suis le moins que tout, le supposé autre d’un commun familier qui, de par sa singulière banalité, insupporte ; n’ayons pas peur des mots, ils ne mordent pas (en général), un vide.

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