Le Triblog fusionné des trois Os: Miracle permanent et dissection interactive
XIII
Juliette Charpentier, 1982.
Cela fait maintenant treize mois qu’une tête de mort nommée Gertrude est en ligne
13 réflexions sur « XIII »
Les distorsions informatiques (sortilèges incontrôlables de magie noire) contraignent l’internaute à la vue basse et à l’esprit lent à des contorsions et des manipulations qui sapent la raison et stimulent l’imagination. C’est ainsi qu’après moult hocus-pocus et autres alchimies, j’ai découvert les hurlements d’une superbe tête échevelée et décharnée. J’aime.
J’ai remonté le temps jusqu’au 17 juillet et décidément votre transi me plaît ! J’avoue néanmoins avoir un faible pour ce dernier que vous avez mis en ligne, qui évoque pour moi le gisant d’Henri II de Germain Pilon et le Christ au tombeau d’Holbein le jeune… Holbein ? coïncidence anamorphique et gertrudienne !
Décidément, ce nouveau commentaire a du mal à passer… Pour la troisième fois donc, je m’essaie à vous écrire que de votre série de transis, c’est celui-ci qui me touche le plus, avec celui du 9 novembre : il évoque pour moi le gisant d’Henri II de Germain Pilon et le Christ au tombeau d’Hans Holbein le jeune – Hans Holbein, curieuse coïncidence anaporphiquement gertrudienne, ne trouvez-vous pas ? Ambassadeureusement vôtre. Ce commentaire passera-t-il enfin ?
Nouvelle tentative de commentaire (devrai-je aller jusqu’à neuf ? jusqu’à treize ? Après avoir remonté le temps jusqu’au 17 juillet, il me faut reconnaître que votre série de transis me touche beaucoup, notamment celui du 9 novembre (passages !) et ce dernier, lequel évoque pour moi le gisant d’Henri II de Germain Pilon et le Christ au tombeau d’Holbein. Holbein ? Coïncidence anamorphosément gertrudienne ?
Merci d’apprécier ces dessins qui, pourtant effraient .. Le crâne anamorphotique des Ambassadeurs est une de mes références majeures, et ce depuis longtemps. Ici point de hasard.. Vous ne trouvez pas que le Requiem de Brahms irait à merveille si j’arrivais à l’enregistrer sur mon blog; seul un petit fragment alors que j’ai réussi à l’écouter en entier..
C’est le propre de la modération de modérer et quand plus rien ne bloque, il n’est pas anormal que cela débloque… Je suis pleinement en accord avec vous sur la pertinence et l’adéquation du requiem de Brahms : j’y ai aussi songé en regardant vos dessins, et notamment au n°2 que je vous ai déjà cité « Denn alles Fleisch… »
Hélas, hélas, hélas ! La capitale est bien éloignée pour un malheureux finistérien ! et l’exposition Mantegna, si j’en crois la documentation en ligne, est terminée depuis début janvier.
Et songeant au Chrit mort de Mantegna, une question vient me tourmenter l’esprit (influence gertrudienne, sans doute…) : n’en va-t-il pas de la peinture comme de la musique – comme de tous les arts ? Perçues au prisme de reproductions innombrables, répétées à l’infini, parfois rabachées jusqu’à la nausée, les oeuvres que nous aimons ne sont-elles pas finalement plus fantasmées, imaginées que véritablement senties, connues. Curieuse et déroutante époque.
Vous avez raison sur l’écoeurement provoqué par cette profusion d’images multipliées sur les boites de chocolats. Cependant il me semble que l’émotion demeure intacte devant l’oeuvre réelle qui reste unique avec sa matérailité, sa présence; c’est l’indice de l’artiste, son « ça-a-été » (Barthes) alors qu’une reproduction n’en traduit que l’image plate et d’un format différent. Je ressens cela devant La belle ferronnière de Leonard de Vinci ou devant son St Jean-Baptiste; comme j’ai pu ressentir une énorme émotion dans la rétrospective de Beuys, juste après sa mort, devant tous ces objets qui avaient servi lors de ses performances ou encore devant Le Déjeuner sur l’herbe de Manet. Depuis, j’ai vu ces oeuvres un certain nombre de fois et je les perçois toujours aussi fort… Je ne sais pas si cela est pareil pour la musique dont une des destinations, car elle n’est pas seulement entendue en direct lors d’un concert, est d’être enregistrée.. Mais là où cela pose peut-être problème c’est quand elle est utilisée dans les génériques télé ou dans la pub; cela lui colle une image tout à fait regrettable.. Mais ce qui est merveilleux, et on peut l’entendre avec le Requiem c’est que d’une interprétation à l’autre, l’émotion, la réception n’est pas la même; il y a le compositeur et l’interprète.. et les instruments..
Les distorsions informatiques (sortilèges incontrôlables de magie noire) contraignent l’internaute à la vue basse et à l’esprit lent à des contorsions et des manipulations qui sapent la raison et stimulent l’imagination.
C’est ainsi qu’après moult hocus-pocus et autres alchimies, j’ai découvert les hurlements d’une superbe tête échevelée et décharnée.
J’aime.
Merci.
Une vision qui ne se livre ni se donne à voir qu’à ceux qui le désirent.
J’ai remonté le temps jusqu’au 17 juillet et décidément votre transi me plaît !
J’avoue néanmoins avoir un faible pour ce dernier que vous avez mis en ligne, qui évoque pour moi le gisant d’Henri II de Germain Pilon et le Christ au tombeau d’Holbein le jeune…
Holbein ? coïncidence anamorphique et gertrudienne !
Bien à vous.
Décidément, ce nouveau commentaire a du mal à passer…
Pour la troisième fois donc, je m’essaie à vous écrire que de votre série de transis, c’est celui-ci qui me touche le plus, avec celui du 9 novembre : il évoque pour moi le gisant d’Henri II de Germain Pilon et le Christ au tombeau d’Hans Holbein le jeune – Hans Holbein, curieuse coïncidence anaporphiquement gertrudienne, ne trouvez-vous pas ?
Ambassadeureusement vôtre.
Ce commentaire passera-t-il enfin ?
Nouvelle tentative de commentaire (devrai-je aller jusqu’à neuf ? jusqu’à treize ?
Après avoir remonté le temps jusqu’au 17 juillet, il me faut reconnaître que votre série de transis me touche beaucoup, notamment celui du 9 novembre (passages !) et ce dernier, lequel évoque pour moi le gisant d’Henri II de Germain Pilon et le Christ au tombeau d’Holbein.
Holbein ? Coïncidence anamorphosément gertrudienne ?
Ambassadeureusement vôtre.
Vous êtes effectivement bien parti pour treize!
Les commentaires sont modérés sur ce blog..
Ah oui j’oubliais: ne ratez pas Le Christ mort de Mantegna
Merci d’apprécier ces dessins qui, pourtant effraient ..
Le crâne anamorphotique des Ambassadeurs est une de mes références majeures, et ce depuis longtemps.
Ici point de hasard..
Vous ne trouvez pas que le Requiem de Brahms irait à merveille si j’arrivais à l’enregistrer sur mon blog; seul un petit fragment alors que j’ai réussi à l’écouter en entier..
C’est le propre de la modération de modérer et quand plus rien ne bloque, il n’est pas anormal que cela débloque…
Je suis pleinement en accord avec vous sur la pertinence et l’adéquation du requiem de Brahms : j’y ai aussi songé en regardant vos dessins, et notamment au n°2 que je vous ai déjà cité « Denn alles Fleisch… »
Immodérément vôtre.
Merci..
Publication accordée.
Immodérément..
Hélas, hélas, hélas !
La capitale est bien éloignée pour un malheureux finistérien ! et l’exposition Mantegna, si j’en crois la documentation en ligne, est terminée depuis début janvier.
Et songeant au Chrit mort de Mantegna, une question vient me tourmenter l’esprit (influence gertrudienne, sans doute…) : n’en va-t-il pas de la peinture comme de la musique – comme de tous les arts ?
Perçues au prisme de reproductions innombrables, répétées à l’infini, parfois rabachées jusqu’à la nausée, les oeuvres que nous aimons ne sont-elles pas finalement plus fantasmées, imaginées que véritablement senties, connues.
Curieuse et déroutante époque.
Interrogativement vôtre.
Vous avez raison sur l’écoeurement provoqué par cette profusion d’images multipliées sur les boites de chocolats. Cependant il me semble que l’émotion demeure intacte devant l’oeuvre réelle qui reste unique avec sa matérailité, sa présence; c’est l’indice de l’artiste, son « ça-a-été » (Barthes) alors qu’une reproduction n’en traduit que l’image plate et d’un format différent.
Je ressens cela devant La belle ferronnière de Leonard de Vinci ou devant son St Jean-Baptiste; comme j’ai pu ressentir une énorme émotion dans la rétrospective de Beuys, juste après sa mort, devant tous ces objets qui avaient servi lors de ses performances ou encore devant Le Déjeuner sur l’herbe de Manet. Depuis, j’ai vu ces oeuvres un certain nombre de fois et je les perçois toujours aussi fort…
Je ne sais pas si cela est pareil pour la musique dont une des destinations, car elle n’est pas seulement entendue en direct lors d’un concert, est d’être enregistrée.. Mais là où cela pose peut-être problème c’est quand elle est utilisée dans les génériques télé ou dans la pub; cela lui colle une image tout à fait regrettable..
Mais ce qui est merveilleux, et on peut l’entendre avec le Requiem c’est que d’une interprétation à l’autre, l’émotion, la réception n’est pas la même; il y a le compositeur et l’interprète.. et les instruments..
Très pertinents échanges de commentaires…je ne sais qu’ajouter.
( Je découvre au hasard, ici et là….)
Amicalement .Hécate
Eh bien, là vous m’étonnez…