
Comme les grands espaces, la chasse aux coquillages me manque énormément. Je crois que si j’habitais encore près d’un récif, on pourrait me trouver là à retourner les pierres éternellement. C’est une activité qui se pratique en solitaire, loin des préoccupations du monde, avec le seul bruit du ressac comme compagnie ; et, au fond, c’est le seul état véritable auquel j’aspire de tout mon être. État évidemment impossible, la vie en ayant décidé autrement pour moi.