Le Vieil Océan m’appelle...
Avertissement:
Attention, sympathique visiteur,
dans cette vidéo,
le Capitaine se laisse emporter
par les flots nostalgiques d’une introspection incontrôlée*.
Si vous ne voulez pas risquer de chavirer et
être complice de ce naufrage,
coupez le son!
*Les dernières lignes de ce
texte ont été écrites le 13 aout 2008 Une Déambulation du Capitaine le long des Hautes Rives de ses Dérives à la recherche des petites coquilles semées par le Hasard.
Soufflez la neuvième bougie :
La lumière, cette reine des couleurs qui se répand sur tout ce que nous voyons me flatte durant le jour par mille divers attraits, lors même que je pense à autre chose, et que je ne prends pas garde à elle: elle se glisse si avant dans nous et nous devient si agréable, que s’il arrive qu’elle nous soit tout d’un coup ravie, nous la cherchons avec ardeur, et notre esprit demeure triste si nous en sommes privés pour longtemps.
à suivre sur
La Rose
En quelle manière sont donc ces deux temps, le passé, et l’avenir ; puisque le passé n’est plus et que l’avenir n’est pas encore ? Et quant au présent, s’il était toujours présent, et qu’en s’écoulant il ne devint point un temps passé, ce ne serait plus le temps, mais l’éternité. Si donc le présent n’est un temps que parce qu’il s’écoule et devient un temps passé, comment pouvons-nous dire qu’une chose soit, laquelle n’a autre cause de son être, sinon qu’elle ne sera plus ? De sorte que nous ne pouvons dire avec vérité que le temps soit, sinon parce qu’il tend à n’être plus.
Si le temps est très beau, il advient que j’en sois légèrement angoissé : c’est mauvais signe qu’il fasse si beau, quel saumâtre événement cela peut-il bien présager ? De même, si je prends un plaisir quel qu’il soit, je suppute les chances que j’ai d’être mis en demeure, dans un avenir très proche, de le payer, et au centuple encore ! car le sort n’est qu’un usurier.