18 réflexions sur « Les os du géographe »

  1. Là, il s’agit juste d’un fragment de peau d’un cône géographe et de quelques lambeaux de mémoire de pourpre; peut-être aurais-je du dire « le sang du géographe » plutôt que les os, à moins que ce ne soit le sens du géographe que j’ai suivi grâce à vous lors d’un petit voyage nostalgique dans le cycle et le ressac des replis de ma pratique. Quelques coquillages échoués sur les rivages gertrudiens, c’est sur le blog principal.

  2. Je crois qu’il y a une foule de petits riens qui posent des repères topographiques sur un territoitre, comme les couleurs, la végétation, les odeurs, les goûts, les sonorités; mais que dis-je!!!??? En fait ce ne sont vraiment pas des riens mais juste l’essentiel; mes souvenirs d’enfance ne sont faits que de ça, comme le goût du tamarin que je ramassais directement sous l’arbre, et je me souviens duquel, et où il se situait exactement dans le village, et qui me donnait des coliques!

  3. Bien sûr que Gertrude est Géniale, car ici le passage du noir au rouge, en s’approchant au plus près, peut-être, d’un conus textile quelconque, rappelle qu’un charmant gastéropode, répondant au doux nom de murex bradaris ( je crois) nous offrait un mucus utile à la fabrication de la couleur  pourpre chez les anciens. 

     La bave du gastéropode  fait dériver mais nous ramène toujours sur la grève.

  4. C’est plus que probable et d’ailleurs pour les nuls en géographie, comme moi, la seul chose qui me permette véritablement de m’orienter et de comprendre l’organisation d’un pays est de le traverser et de me laisser traverser par sa langue. 

     

  5. Les fautes d’orthographe ce sont aussi des balisages topographiques dans la langue, non? De l’affect, là encore! Quant à la faute et la honte … Mais je dérive, je dérive et me laisse emporter par le courant. Je vais tenter de rentrer à la nage.  

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