Cela fait quatre ans et dix mois
que Gertrude maquille son absence
par des apparitions.
Cela fait quatre ans et dix mois
que Le Capitaine
se fait suer à masquer la vérité.
Ne ratez pas l’instant cosmétique
sur la Rose
et la reconstruction faciale
sur la Noire.
Serait-ce donc là un clone triste du fameux suaire de purin ?
C’est une empreinte…L’usage des fards est effarant .
Certes, c’est une apparition, mais une apprition fardée…jouée aux dés du fard. Le masque de quelle ostensible duplication ? Comment ne pas penser en effet au suaire de Turin désormais considéré comme un faux? Où suis-je moi? où suis-je mon double? Et si « moi » était le vrai double d’un faux double dont je ferais ostensio croyant que c’est le vrai? Ostentatoire piège?
A t’on aussi trouvé des traces de fond de teint en faisant des analyses du Saint Suaire ?
Pourquoi avoir choisi J G alors que Jesus Christ et J. C. ont des initiales accordées ?
Encore faut-il avoir du porc dans son cocktail pour réussir à en déceler le l’art.
Vous avez raison, c’est une empreinte non empruntée et ce contact est troublant voire effarant même sous le fard.
Ce qui m’intéressait dans cette proximité de suaire c’est le « rien à voir »: « il n’y a rien à voir » ou « cela n’a rien à voir », car l’empreinte est une absence. Et là, en plus, c’est un « »vrai faux » contrairement à sa vague référence qui est un « faux vrai », car l’empreinte de l’une évoque la présence de l’autre, l’empreinte est un contact, elle laisse une fausse image, une image qui oscille dans un semblant de physionomie: est-ce celle de Juliette ou celle de Gertrude? Le résultat m’a surprise.
Jésus Christ m’intéresse bien peu et la coïncidence des initiales est fortuite; là j’ai plutôt joué sur l’ambiguité d’une empreinte, J ou G… Mais vous avez raison, on peut être tentée (!!) de lire JG autrement.
M’excuserez-vous pour ma trivialité péquenode, qui n’est, par ailleurs, ni huguenote ni piémontaise ? Mais ma nouvelle machine à planter les @, elle, est dotée d’un clavier AZERPYOUPI. D’où résulte ce qualificatif peu amen accolé à ce suaire que d’aucuns se plaisent à doter d’un faux saint.
Vous avez raison, ce n’est rien que du silly icône.
Je trouve aussi le résultat saisissant : le pli des croix et ce masque sans aucun trou qui donne un effet « cousu », sans respiration, sans lien avec le dehors. En même temps, il y a dans ce « tragique » une sorte de joie et comme un rire facétieux…C’est « ma » lecture bien sûr. Les conjonctions/disjonctions que vous évoquez entre vrai et faux, comme entre chien et loup me ramènent à ce qui m’occupe en ce moment. Lorsque nous rêvons à un monde meilleur n’est-ce pas ce « double » qui est un faux double dont notre monde réel serait le vrai?. Même raisonnement pour notre relation à un « autre » dans l’idéalisation ou dans la projection de l’image de soi. Y a-t-il « quelqu’un » dans le miroir, faux double sans doute? Alors, G. ou J? L’autre ou je? Sont-rllrs distinctes ou la même?
Eh oui, ma brave dame, Jésus-Christ… et la caravane passe ! Celle du Tour de Galilée, notamment, précédant les 11 coureurs de tête et un échappé, tout en sueur, dans le dernier virage du Mont des Oliviers. Le cher Alfred (Jarry) avait déjà anticipé cela dans ‘De la Passion considérée comme une course de côte’. Si on lit bien entre les lignes (de départ et d’arrivée), on peut, je pense, expliquer bien des choses qui en dégoulinèrent ensuite, jusqu’au dit suaire ; sans même nous appesantir sur le rôle équivoque de Marie-Madeleine, l’entraîneuse. Question cependant : J-C était-il le Lance Armstrong de son époque, … et Judas, le délateur ?
J’aime beaucoup les termes que vous employez qui témoignent de la grande attention que vous accordez à mes petites facéties; des termes comme « cousu » et « conjonctions/disjonctions » conviennet complètement à ce que j’essaye de passer dans mes travaux: cette conjonction/disjonction, je crois, est dans le jeu/je dans les sens « labilité » plus que « ludique » que j’ai instauré entre Juliette et Gertrude, comme une confusion volontaire qui tatonne dans ses soudures ou ses coutures (et la couture comme la broderie ne sont pas anodines dans mon activité) mais qui parfois déchire le voile ou au mieux en découd quelques points de fil blanc. Mais je joue à en découdre avec Gertrude que j’ourlète à l’infini…
Il avait du prendre de l’Hope et Os.
Hope et Os… Si quelque jour, une fois, il vous arrive de visiter Bruxelles, je vous conseille plutôt alors le ‘Half & Half’, la boisson du ‘Cirrio’, un somptueux bistrot de la Belle Époque, tout art déco, voisin de la Bourse, où cotoyant quelque vieille bourgeoise, d’époque et du boulevard Anspach, le sirotant également à l’heure de l’apéro, vous partagerez là un réel charme discret (ce bistrot fut, en son temps, le repaire des surréalistes bruxellois). Personnellement, au Half & Half (vin sec du Veneto et asti spumante), je préfère le porto maison, tiré au tonneau. À chacun sa drogue…
En effet ce breuvage m’a l’air bien plus sympathique; même s’il ne nous fait pas aller plus vite, il doit nous faire voler plus haut.
Mais qui va croire en ce J. C. ?
Ce n’est pas JC mais JG, voyons! Espèce de cruxifié, auriez vous un clou à l’oeil?
La petite enfance et le grand âge c’est ce qui nous caractérise vous et moi, ce qui en même temps nous sépare et nous réunit en nous autorisant à faire caca partout sans avoir à se soucier du bon goût dominant.
La prochaine fois…juste les yeux trés passés et supposés de G en impressionnant effet sur suaire ?
Un de mes premiers interlocuteurs avait qualifié Gertrude « d’Autruche aux yeux clos » en référence à l’oeuvre de Ribemont-Dessaignes… c’est dire!
Ah!……………………
Il est surprenant en effet que l’empreinte crée un sOSie sans os en gras double et non un double gras de l’os. Là est l’art du fard en fausseté.
Chère Marguerite, avez-vous été voir le conteur à l’art et sa projection de diapOS? Un cran en-dessous.
Gertrude faute de respirer en chair aspirerait bien à être un objet en l’art.
C’est dans l’article précédent, celui du 3 octobre.
À propos de fantomOS, je rêve parfois que Gertrude vient me tirer les orteils au fond d’une fountain…
Allez savoir pourquoi…
il paraît que se faire dessus
est un signe de sagesse
que le grand âge
rejète vers la petite enfance.
Le faux sang blanc de cet os-suaire m’a saisie tandis que j’os-cultais les divers lieux où sévit Gertrude. Saisie par ce sosie de vous ou bien ravissement, je ne sais.
Quel lard vous avez pour évoquer cet os qui ment comme il aspire.
Non où est-il ce compteur là?
Pardonnez ma distraction : je n’avais pas lu le titre générique de ces incarnates productions sorties de biais de la valise de Marcel.Le retour aux sources de lard chez vous n’est jamais OStentatoire mais toujours subtilement intégré à votre fantOSmatique.