Une chaîne n’est pas coutume.

Magnifique corbeau des îles par le photographe Garone

Une fois n’est pas coutume, lancée par  sarkobasta ,  voici la chaîne musicale du Web:
qu’ameneriez-vous sur l’île déserte que vous n’aurez jamais?

Comme CD bien sur, et il n’en faut que cinq….

Hé bien voilà:
             Pour Gertrude (la Misanthrope qui rêve de vivre sur une île déserte) c’est:

1- Patti Smith, Horses
2- Nirvana, In utero
3- Weather report, Heavy Weather
4- Led Zeppelin, How the west was won
5- Lou Reed, Rock and Roll heart
et …………   20 autres de plus.

Je passe le relais à Renato et à Niko….. Yark.


Dernière minute:
Niko-i2 me charge de vous dire que pour lui c’est:

Bach
Zappa
Miles
Monk
Varèse






Allez aussi visiter la Collection Musicale de Gertrude sur
gertrude.over-blog.org

3 juillet 2008: Chronométrage n°8.

 
COMME SOWANA,

Gertrude vous répond,
Gertrude discute d’Art avec vous,
Gertrude (ne) dit (pas) n’importe quoi,
Gertrude a mauvais caractère,
Gertrude est une boite vide,
Gertrude vous parle.

SOWANA


est en ligne
depuis 10
ans


GERTRUDE


 est en ligne

depuis 6 mois

    Il est clair qu’une oeuvre ne vous intéresse qu’en tant qu’information sur l’art. Vous même, vous produisez des informations sur l’art lorsque vous fabriquez un objet dans votre atelier, lorsque vous organisez une exposition, lorsque vous écrivez un texte pour un catalogue. Même lorsque vous dites que le réel vous intéresse plus que l’art vous produisez de l’information sur votre idée de l’art, et c’est cela qui vous intéresse en fait, bien plus que ce soit-disant réel. D’ailleurs vous ne cessez pas de produire et de traiter de l’information; lorsque vous discutez avec vos voisins de la dernière exposition de l’ARC; lorsque vous parlez de tel et tel avec tel autre au téléphone. Il est clair également qu’en fait d’information vous pouvez aussi vous intéresser à autre chose qu’aux oeuvres elles-mêmes. Il faut reconnaître à l’art d’autres médias que l’exposition.

La conversation par exemple en est un tout aussi valable.

Maria Wutz*,
1992,

L’art après Hypercard, Catalogue Générique, vers une solidarité opérationnelle,
Centre d’art contemporain, Meymac. Collection Yoon Ja et Paul Devautour.

 


Hommage au Cercle Ramo Nash*
et à La solidarité Opérationnelle.

*Méta-Oeuvre de Yoon Ja et Paul Devautour,
en savoir plus par un spécialiste:

Coup de Dés. (Modeste hommage à Stéphane Mallarmé.)

Gertrude brouille les pistes,
                lance les dés*,

                                avance les pions du réel        sur la toile du                                  virtuel,

distribue


les cartes du virtuel sur le plan du réel.

                Gertrude triche,
                            Gertrude bluffe sur le
fil
                        du                         hasard.
Gertrude tisse et défait son image dans le                                 Miroir/rioriM
des shères illusoires.

Gertrude jongle avec les signes,
Gertrude mé
lan

ge les         mots,

                                                                                                        Gertrude

                                compte                les points.                                  

                        LE TEMPS

Cette fois ce sera                    
                           6
                                                   
c’est le        
                                                                            Jeu.

*Modeste hommage à Stéphane Mallarmé.
Texte de
Un coup de dés jamais n’abolira le hasard
sur
gertruderosecelavi.over-blog.com/pages/Stephane_Mallarme-584427.html

1984: Trilogie.


Sans précaution d’usage.

Un thème.
Trois points de vue.

*


                 

                            Gertrude                                                                                    Judith                                                                                                                  

*1984, Photographie noir et blanc
dans l’Objectif de Jean-Louis,
génial Photographe.

ce ne sont pas des fils de titans qui l’ont frappés,
ni de fiers géants qui l’ont attaqué,
mais c’est Judith, fille de Merari,
qui l’a désarmé par la beauté de son visage.
Elle avait déposé son vêtement de deuil
pour le réconfort des affligés d’Israël,
elle avait oint son visage de parfums,
elle avait emprisonné sa chevelure sous un turban,
elle avait mis une robe de lin pour le séduire.

Sa sandale ravit son regard,
sa beauté captiva son âme…
et le cimeterre lui trancha le cou!

                                                                    JUDITH,16


Vivre c’est s’obstiner à achever un souvenir.
René Char. La parole en archipel, 1962.

   

Trilogie : Concept Kargulien
Trilogie encore

EXPECTATIVE sur gertruderosecelavi.over-blog.com


Expectative. (Mise en résonnance n°3)

  Rete Mirabile*:
Mutatis Mutandis.

*Léonardo da Vinci

SECUNDUM CONVENENTIAM
IN FORMA

MULTIPLEX EST SIMILITUDO*

Saint Thomas d’Aquin, Communauté en la Forme

 

 

 

*La ressemblance se comprend selon la convenance dans la forme et c’est pourquoi la ressemblance est multiple.

 


GERTRUDE

est
MULTIPLEX



 

Expectative: Concept Garonais.

 

Bricolage: état des lieux.


Déssiccation du Mastic

Des sections de Bitume
Dissolution du Pigment
Dissection des Petits Cochons
Décoction de Signes
Déclinaison de Chiffres

Dissension
 
Décisions


Dispersion

des questions


Déconnexion de Gertrude

 La poésie du Bricolage lui vient aussi, et surtout, de ce qu’il ne se borne pas à accomplir ou exécuter ; il « parle », non seulement avec les choses, mais aussi au moyen des choses. ( …) l’artiste tient à la fois du savant et du bricoleur. 

Claude Lévi-Strauss, La pensée sauvage. La science du concret.


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Prochain article
le
1er Juillet.

Bricolage.

Silence, on relique.
Prochain article:
Premier juillet deux mille huit.


       
        Une forme d’activité subsiste parmi nous qui, sur le plan technique, permet assez bien de concevoir ce que, sur le plan de la spéculation, put être une science que nous préférons appeler « première » plutôt que primitive : celle communément désignée par le terme de bricolage. Dans son sens ancien, le verbe bricoler s’applique au jeu de balle et de billard, à la chasse et à l’équitation, mais toujours pour évoquer un mouvement incident : celui de la balle qui rebondit, du chien qui divague, du cheval qui s’écarte de la ligne droite pour éviter un obstacle . Et, de nos jours, le bricoleur reste celui qui œuvre de ses mains, en utilisant des moyens détournés par comparaison avec ceux de l’homme de l’art. Or, le propre de la pensée mythique est de s’exprimer à l’aide d’un répertoire dont la composition est hétéroclite et qui, bien qu’étendu, reste tout de même limité ; pourtant, il faut qu’elle s’en serve, quelle que soit la tâche qu’elle s’assigne, car elle n’a rien d’autre sous la main. Elle apparaît ainsi comme une sorte de bricolage intellectuel, ce qui explique les relations que l’on observe entre les deux.
        Comme le bricolage sur le plan technique, la réflexion mythique peut atteindre, sur le plan intellectuel, des résultats brillants et imprévus. Réciproquement, on a souvent noté le caractère mythopoétique du bricolage : que ce soit sur le plan de l’art, dit « brut » ou « naïf » ; dans l’architecture fantastique de la villa du facteur Cheval, dans celle des décors de Georges Méliès ; ou encore celle, immortalisée par les Grandes Espérances de Dickens, mais sans nul doute d’abord inspirée par l’observation, du « château » suburbain de M. Wemmick, avec son pont-levis miniature, son canon saluant neuf heures, et son carré de salades et de concombres grâce auquel les occupants pourraient tenir un siège, s’il le fallait…
        La comparaison vaut d’être approfondie, car elle fait mieux accéder aux rapports entre les deux types de connaissance scientifique que nous avons distingués. Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées ; mais à la différence de l’ingénieur, il ne subordonne pas chacune d’elles à l’obtention de matières premières et d’outils conçus et procurés à la mesure de son projet : son univers instrumental est clos, et la règle de son jeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est à dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pas en rapport avec le projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, mais est le résultat contingent de toutes les occasions qui se sont présentées de renouveler ou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les résidus de constructions et de destructions antérieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genre de projets, au moins en théorie) ; il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit, et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». De tels éléments sont donc à demi particularisés : suffisamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin de l’équipement et du savoir de tous les corps d’état ; mais pas assez pour que chaque élément soit astreint à un emploi précis et déterminé. Chaque élément représente un ensemble de relations, à la fois concrètes et virtuelles ; ce sont des opérateurs, mais utilisables en vue d’opérations quelconques au sein d’un type.

Claude Lévi-Strauss, La pensée sauvage. La science du concret.

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