16 réflexions sur « Aujourd’hui 14 février 2009 »

  1. « La vie dans la mort »
    …..Le Ver….
    Cette nuit sera longue,ô blanche trépassée!
    Avec moi, pour toujours, la mort t’a fiancée;
           Ton lit, c’est le tombeau.
    Voici l’heure où le chien contre la lune aboie,
    Où le pâle vampire erre et cherche sa proie,
           Où descend le corbeau.
                                                (Théophile Gautier)
                                                                                          Hécate

  2. C ‘est involontairement cet effet !  Et le poème est incomplet… Je suis navrée…
    Merci de votre longue réponse. Restez sur la toile, nous avons encore bien des choses à nous dire.
    A demain, dès que je peus.
    Toute mon amitié. ( La crasse ne me dérange pas…Et si R. Alexis m’a atteinte par ses romans croyez-vous que ce soit par hasard.)
    Nous avons besoin du miroir de l’autre. Et sans jugement: l’aimtié véritable n’est pas un tribunal !
                        Votre Hécate

  3. Chère Juliette
    Je voulais vous offrir ce modeste cadeau pour sceller notre amitié.
    Hélas! Voulant vous en faire la surprise sur Gertrude noire à la suite de mon commentaire sur Remords Posthume, le mien de remords est réel, car j’ai piteusement échoué, le vampire ne tient pas en entier!!!
    …et je ne sais pas réparer ma bêtise, alors si vous pouvez effacer la chose et faire plus élégant, je vous en prie n’hésitez pas .( si le présent ne dépare votre boudoir morbide et vous convient…)
                           Très amicalement
                                              Votre Hécate
     
     
     

    LE VAMPIRE

     Il s’éveille quand tout du jour s’évapore
    Comme un silence né des vapeurs de l’horizon
    A contre temps, à contre jour, à contre aurore,
    Aux mortels, il va livrer la litanie de ses oraisons.

     
    Telle une lance dressée dans le pourpre du soleil
    Sa devise est de mourir à chacun des jours
    De cette mort assumée dont il s’éveille
    Délirant de beauté, paré de tous ses atours.

     
    Son manteau de sang est une œuvre d’art
    Jusqu’à la note perçante de ses dents pointues,
    Voluptueux amoureux de la gorge élue,
    De ses pâleurs de nacre, de sa saveur rare.

         Le cimetière est sa frontière

                L’immortalité son espace

     La croix de Dieu sur son cœur d’ébène s’est glacée,
    Le capiteux pavot coule pourpre dans ses veines,
    Une vie sous son étreinte vient de s’effacer
    Le destin s’appelle hasard, lui l’appelle aubaine !

          Ses yeux d’eau sombre
                 Ont vu des paysages
                Sans limite d’amertume

     Vieux loup maraudeur des hameaux du désespoir
    Errant sous la lune, fanal de sa non-vie,
    Sa faim est un labyrinthe où il suit son envie,
    Il joue à ensorceler le vent, à souffler sur les mémoires.

     Les oiseaux compatissants sont en pleurs
    Eblouis par cette beauté qui froisse l’ombre
    Ses mains ont désappris depuis longtemps la chaleur,
    De ses ongles il griffe le ruissellement sombre

     

    De ces invisibles torrents d’énergie, feu de cette vie
    Qui n’est plus que vitrine où choisir ses proies
    Envers du désir, désert de l’endroit
    O merveille de la phosphorescente jeunesse impie !

     

             L’équateur est franchi
             Brume et cinéraire pour parure
             Remugle de pourriture et de terre
             Pour parfum…

     
    Il va s’emprisonner toutes les aubes
    Derrière les grilles du cimetière
    Et s’en va reposer sous la robe de pierre
    Entre poussière et cendre sous le vent qui rode.

      Le vampire maquille son visage
      Pour tromper la vermine…

     

    Hécate

    27 Février 1997.

  4. Merci de réparer mes bêtises .Celle -la était moins grave que je pensais.
    Une preuve de plus que l’informatique et moi…c’est moins pratique que la plume ! ( corbeaux mis à part! Eux aussi se posent des questions de sentiments et de comportement,voire d’identité; qui se ressemble s’assemble…)
                 Hécate

  5. Ah!Chère vous êtes consolante , on a toujours besoin de quelqu’un d’autre , ceux qui vivent très près ne nous connaissent pas si bien que cela.
    L’amitié est utile à ces manquements très humains .
    Si on ne se réveille pas en pensant à ceux qui nous sont devenus chers( chère) c’esr que c’est superficiel !Et c’est loin d’être le cas, si vous suivez ma pensée.
    Peregrinus me manque déja…c’est si rare de tels échanges.
    Restez CHERE, restez avec moi…les sorcières sont très seules parfois
    Les zoos, je les fréquentais dès mes premiers pas , c’est là qu’on aurait dû me mettre( avec une gardienne comme vous: génial)
     ( j’avais perdu mon annonce de messagerie, hein!!! Sacré Hécate!!!…
    Bonne journée à vous (mon vol pas si loin de vous…Si on croasse , c’est un de mes messagers.C’est sérieux:on en reparlera.
    Hécate

  6. Apprendre vite!…c’est vite dit :déja mis un temps insensé à apprendre à lacer mes souliers; soit vous m’épargniez, soit vous avez encore des illusions…
     Hécate

  7. Vous savez, Le Capitaine qui navigue toujours à vue, se perd toujours dans son quartier qu’elle habite depuis vingt ans; alors vous avez de l’espoir.

    Un petit conseil: caressez doucement l’épiderme de Gertrude avec votre douce souris et vous aurez des surprises.

  8. J’ai pas senti Gertrude sous la douce caresse de ma souris( J’attapais des souris planquée au sol comme un chat guettant sa proie…)j’ai perdu la « main » depuis…Hécate

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