Collision perpétuelle

JC, Photographie noir et blanc, 1985.

Il est beau comme la rétractilité  des serres des oiseaux rapaces; ou encore, comme l’incertitude des mouvements musculaires  dans les plaies des parties molles  de la région cervicale  postérieure ; ou plutôt, comme ce piège à rats perpétuel, toujours retendu par l’animal pris, qui peut prendre seul des rongeurs indéfiniment, et fonctionner même caché sous la paille ; et surtout, comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie !

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont,
Les Chants de Maldoror, Chant sixième.

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2 réflexions sur « Collision perpétuelle »

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