Corps sang mémoire…

 

 

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JC, 1996, Bibelot, huile/toile, 35x50cm.

 

 

 

Arches de houles,

les bouches définies par le mirage

s’agrègent aux arêtes de la naissance.

 

Repos des brèches éblouies,

s’émeuvent les lambeaux caillés du vide,

dispersent le dilemme.

 

Socle du nombre,

gonfle l’encens des laves,

féconde la tige d’amertume

et la blancheur des lacs de chair et de démence.

 

Michel Leiris, Mots sans mémoire.

 

 

18 réflexions sur « Corps sang mémoire… »

  1. Peut-être pourrait-on inventer le sang sympathique…

    Et voilà que nous reprenons des conversations dignes des chateaux des Carpathes.

    Mais en parlant de sang (dans le sens « se le refaire ») je m’en vais remplir le frigo.

    La vie, et toute ses perles de vacuité, continue… À toute à l’heure!

  2. Bon sang !!!!!!! En parlant de Karpathe ,hum…vous ne savez point à quoi je suis attelée ,mais vous le humez ….à croire ( le hasard ,hein ? Pfffffft ….:) )

  3. Le temps n’est qu’une question de subjectivité.

    La poésie peut s’affranchir du temps; les mots s’échappent parfois et le temps qu’ils retombent…

    Cela peut prendre beaucoup de temps…

  4. Réplique, supplique, applicable ou non au principe d’identité… « Les mots sans mémoire », un livre que l’on m’a offert il y a bien longtemps… Bien qu’il soit effroyablement court, certain, trouve le temps long, sous l’abribus, un jour de pluie.

  5. Je ne sais pas, plus, et quoi… à quoi bon… La plupart du temps je ne sais même pas ce que je veux dire… je le dis, et j’attends, que ça retombe ou non, parfois, ça reste en l’air, comme ces choses dites en l’air… de l’air que l’on brasse, le temps qui passe, un silence pesant, la certitude que rien ne sert à rien, et pourtant, on attend la prochaine étincelle, quelque chose qui ravive et ensorcelle…

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